Mon retour d'expérience à l'University of Westminster

Mon retour d'expérience à l'University of Westminster

Cet article aura pour sujet le bilan de mon année à l’étranger. 

Paris School of Business (PSB) m’a donné l’occasion en 3ème année de partir étudier à la University of Westminster, à Londres. Pouvoir partir découvrir un tout autre pays avec des coutumes différentes est une chance qui nous permet à la fois de s’ouvrir au monde et de gagner en maturité. 

Afin de donner un bilan complet de mon expérience à Londres, je vais procéder en plusieurs en points :

Premièrement, sur la ville en elle-même. Londres est une ville très vivante et cosmopolite. Peu importe ses envies, il y a toujours quelque chose d’intéressant à faire, que cela soit visiter des musées, aller dans des pubs entre amis (attention ici les pubs ferment tôt) ou assister à des concerts. Concernant les transports, Londres est très bien desservie. Pour le métro, celui-ci est ponctuel et régulier mais est cependant très cher (il existe un système d’abonnement mais ce dernier n’est pas souvent intéressant économiquement si on utilise les transports seulement que quelques fois par semaine). Une alternative plus économique au métro est le bus. En effet, pour seulement 1.5£, on peut facilement et rapidement se déplacer à l’autre bout de Londres. Néanmoins, je déconseillerais de se déplacer à vélo. En effet, la circulation à Londres est très dangereuse car il n’y pas le même système de priorité qu’en France et lorsque l’on souhaite tourner, les flux de véhicules peuvent arriver de plusieurs endroits différents, même dans notre angle mort. 

Deuxièmement, sur le logement. Personnellement, nous avons décidé avec un ami de prendre une résidence étudiante. Bien que plus cher qu’une colocation, l’avantage est que nous avons notre propre chambre et ainsi pas de problème éventuel venant de colocataire. Néanmoins, la colocation reste le moyen le plus économique de se loger à Londres. De nombreuses plateformes existent sur le marché permettant d’aider les étudiants à trouver des colocations (de types SpareRoom Eurooms, etc. ou même le groupe Facebook des Français à Londres où des personnes proposent souvent des logements) et, si on est à plusieurs, cela devient intéressant de louer une maison et ainsi de se partager à plusieurs le loyer.

Troisièmement, sur la nourriture. La nourriture anglaise n’est pas souvent catégorisée comme excellente mais cela n’est pas gênant. En effet, il existe de nombreuses enseignes telles que Sainsbury’s, Tesco ou encore Waitrose proposant un large choix de produit permettant de s’adapter à la multi culturalité de la ville. Par exemple, aucun souci pour trouver des produits que nous avons l’habitude de consommer en France, évitant ainsi tout dépaysement culinaire. Dans le pire des cas, il existe aussi les services de livraison telles qu’UberEats ou Deliveroo permettant de commander des repas provenant d’enseignes connus et ainsi que nous avons l’habitude de manger.

Quatrièmement, et dernièrement, sur les études. L’adaptation au système éducatif anglais n’était pas évidente au début. En effet, nous avons peu d’heures de cours mais énormément de travail en dehors. La majorité de nos notes viennent de rapport écrit que nous devons réaliser de notre côté, système très différent du nôtre. Malgré une préférence personnelle pour le système français, la méthode anglaise m’a permis de mieux m’organiser afin de finir les différents rapports en temps et en heure mais aussi de découvrir une manière de procéder nouvelle et intéressante, basée énormément sur la qualité des sources (ressources académiques presque obligatoires) permettant d’avoir une base solide pour réaliser une étude plus approfondie.

Au final, vivre à Londres pendant un an fut une expérience très enrichissante tant sur le plan personnelle que professionnelle. Être en total autonomie dans un pays qui nous est inconnu nous fait gagner en maturité et en autonomie, deux qualités qui nous serons bénéfique à l’avenir. J’espère avoir la chance de repartir tout prochainement faire mes études, ou dans le cadre de mon travail, dans un autre pays car cela en valait vraiment la peine.

Edouard Saint-Martin

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