Un étudiant de Paris School of Business lance sa galerie d’art numérique

Un étudiant de Paris School of Business lance sa galerie d’art numérique

De son envie d’entreprendre à la création de son projet, Maxime, étudiant en Master Entrepreneuriat & Business Developement à Paris School of Business, nous présente sa nouvelle plateforme, une galerie d’art numérique.

Bonjour Maxime, peux-tu te présenter ?

Bonjour, je me présente je m’appelle Maxime Marsal, j’ai 21 ans, je suis en master 1 Entrepreneuriat & Business Developement à Paris School of Business et je suis passionné par l’entrepreneuriat. J’ai d’ailleurs créé mon entreprise My French Gallery avec mon associé et ami Paul.

Qu’est-ce qui t’a donné envie d’intégrer Paris School of Business ?

Après le Bac, je souhaitais intégrer une école de commerce car j’étais très intéressé par les métiers du marketing, de la vente mais aussi de la finance. J’ai été reçu à plusieurs concours d’écoles de commerce. J’ai choisi d’intégrer Paris School of Business parce qu’il m’a semblé que je pouvais acquérir ici davantage de compétences dans ces domaines. Et d’autant plus dans le domaine de l’entrepreneuriat qui me passionnait déjà. En effet, me lancer dans une aventure entrepreneuriale est un projet qui me tient à cœur depuis de nombreuses années.

C’est donc de façon naturelle que tu t’es orienté vers le Master Entrepreneuriat & Business Developement ?

Effectivement, j’ai choisi directement de m’orienter vers le master Entrepreneuriat & Business Development. C’est un choix tout naturel pour moi puisque depuis un an, je travaille sur un projet d’entreprise avec mon associé et ami Paul. Notre projet, MY FRENCH GALLERY une galerie en ligne spécialisée dans la photographie d’art, qui a été lancé le 10 mars dernier.

MY FRENCH GALLERY une galerie en ligne spécialisée dans la photographie d’art

Ton master est-il à l’origine de la création de ton projet ?

Tout à fait ; suivre le master Entreprenariat & Business Developement m’a permis d’accompagner mon projet mais aussi d’acquérir le statut national d’Etudiant Entrepreneur. Un statut qui complète et renforce les atouts du master. J’ai eu aussi l’opportunité d’avoir un tuteur qui suit de plus près le développement de notre entreprise.

Dans ton master, quels sont les éléments qui t’ont aidé pour ton projet d’entreprise ?

Je pense que L’Agora des Entrepreneurs est l'élément qui m'a le plus aidé. C’est une session hebdomadaire conduite par M. Madjid Yahiaoui Directeur de notre master et Mme. Béatrice Jeandin, professeure spécialisée dans la finance des entreprises. Tous deux conseillent et suivent les étudiants entrepreneurs ou porteurs de projets.

Peux-tu nous parler plus en détail de ton projet ?

L’idée de MY FRENCH GALLERY est de permettre aux photographes talentueux de se faire connaître en vendant leurs œuvres avec un concept totalement inédit dans le domaine de l’art. En effet, les artistes touchent l’intégralité du revenu de leurs ventes. MY FRENCH GALLERY est la première plateforme à proposer aux artistes de vendre leurs créations sans passer par des galeries physiques ou numériques qui prennent une commission (souvent très élevée) sur les ventes.

Le travail et la juste rémunération des artistes sont au centre de notre modèle.

La plateforme offre aux artistes de la visibilité, une page dédiée (artiste, projet, réseaux sociaux, etc…) et la possibilité de faire partie d’un réseau et d’une communauté d'artistes. Notre plateforme prend en charge l'impression, l'encadrement des œuvres, la livraison et aussi la logistique des commandes.

Le business model de MY FRENCH GALLERY repose sur un système d’abonnement :

  • Auprès des artistes : un abonnement de 29,90€/mois est déclenché dès leur première vente.
  • En B to B : des offres ciblées et sur-mesure.

Comment t’es venue l’idée de ce projet ?

Je suis passionné d’art. La photo en particulier, j’ai un oncle dont les photos ont été récompensées, publiées… la photo d’art fait clairement partie de mon univers. Mais le vrai déclic, est né d'un échange avec un jeune photographe.

Paul (mon associé) et moi suivions le travail de cet artiste sur les réseaux sociaux. Nous l’avons contacté pour lui acheter une photo. Et à notre grande surprise, le photographe a décliné l'offre, nous expliquant que c'était trop compliqué pour lui : trouver un bon labo d’impression, avancer l'argent de la production, expédier l'œuvre et suivre le règlement.

C’est là que tout s’est déclenché. Après avoir bien réfléchi, nous lui avons alors proposé de créer un site e-commerce et de vendre ses œuvres sans qu'il n'ait rien à gérer (logistique, ventes...). Evidemment, l'artiste a tout de suite accepté l'offre et nous a envoyé ses photographies dans la semaine.

C’est à partir de ce constat que nous nous sommes demandés si d’autres artistes rencontraient le même problème.

Nous avons donc sondé 350 photographes. Il est ressorti de ce sondage, que 61% des artistes ont des difficultés à vendre leurs œuvres et qu'une majorité d'entre eux ont des problèmes de visibilité et ne savent pas gérer leur logistique.

Plus de 50% des artistes vendent par le biais de leur réseau personnel afin d'éviter les commissions très élevées (50% à 96%) des galeries d'art.

Voilà comment est née MY FRENCH GALLERY. Avec à la clé, un service innovant pour les photographes : la possibilité de vendre leurs photos, sans aucune commission. La souscription est mise en place à la première vente d’une de leurs photos. Elle comprend un package communication, marketing et logistique des ventes.

En combien de temps tu as réussi à créer et finaliser ton site ?

L’idée de MY FRENCH GALLERY existe depuis un an mais concrètement le développement nous a pris six mois. Le site est loin d’être figé, nous travaillons chaque jour à l’améliorer, le développer, intégrer de nouveaux artistes et en faire sa promotion.

Quelles difficultés as-tu rencontrées en réalisant ton projet et auxquelles tu n’avais pas pensé ?

On a passé beaucoup plus de temps que prévu sur le processus de l’impression des photos des artistes. La qualité doit être irréprochable pour le client comme pour l’artiste. Or chaque photo doit avoir un traitement spécifique : calcul du ratio de l’image, pixels, dimensions, papier… chaque photo doit être optimisée en fonction de l’objectif qualité que l’on s’est fixé.

A savoir, une qualité haut de gamme tout en maîtrisant les coûts. Clairement, on a acquis ces connaissances techniques indispensables en se confrontant au sujet. Dans un tout autre domaine, celui de la compta, il nous a fallu apprendre les traitements spécifiques appliqués aux artistes.

C’est quoi la suite pour MY FRENCH GALLERY ?

Foncer ! Intégrer de nouveaux artistes. À ce jour, plus d’une dizaine d’artistes ont rejoint notre plateforme. Nous avons signé deux nouveaux artistes qui vont bientôt être exposés. On travaille bien sûr à faire grandir la notoriété du site, de son concept novateur dans le domaine de l’art et à développer des offres sur-mesure en B to B. Des projets événementiels, des expos, des rencontres artistiques sont aussi dans nos tablettes !

Quels conseils donnerais-tu aux étudiants qui souhaitent entreprendre ?

Concrétisez votre projet plutôt que de théoriser longtemps sur sa faisabilité. Rien ne vaut à mon sens que de se confronter à la réalité du marché l’idée de son business. Quitte à pivoter, à s’adapter, à acquérir des connaissances ensuite pour y répondre mieux. Une idée n’a pas de réelle valeur tant qu’elle n’est pas confrontée à la réalité.

Maxime, le mot de la fin ?

Rendez-vous sur MY FRENCH GALLERY pour découvrir de nouveaux artistes hyper talentueux et vous offrir l’une ou plusieurs de leurs photos ! :)

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