Afterwork entreprises et alternance

Afterwork entreprises et alternance de PSB

Un afterwork entre entreprises pour échanger sur les best practices de l’alternance, voilà ce qu’il s’est passé jeudi soir rue d’Astorg avec les écoles du Groupe Galileo, ESG et Paris School of Business. Comment adapter son management à la génération Z, quels sont les nouveaux outils d’évaluation, les actions à mener… Des rencontres au sommet pour parler savoir-être et savoir-faire, missions en entreprises, recrutement, comportement de l’alternant…

Avec près de 3200 contrats professionnels sur Paris chaque année dans le Groupe, l’alternance est un vrai sujet ! Classes dédiées, des plannings organisés de concert avec les entreprises..., on ne compte plus les initiatives menées pour pérenniser l’excellence des formations et de l’alternance. Paris School of Business, vaisseau amiral, entretient depuis de nombreuses années des relations privilégiées avec les entreprises qui, elles-mêmes, prennent régulièrement des alternants. Focus. 

Pierrick MARTIN, Manager Voice of Customer

Renault Retail Group
Alternant : Guillaume Mathieu, master 1, en alternance depuis deux mois.

« J’ai un alternant depuis février, Guillaume Mathieu (en M1) et pour une durée de deux ans. Pour moi, être présent ici à l’afterwork correspondait à un double objectif : m’imprégner des besoins et des attentes de l’école et bien accompagner cet alternant dans son parcours. Rencontrer d’autres entreprises sur le sujet permet ainsi de recueillir les pratiques de chacun en matière d’alternance, c’est vraiment très intéressant. J’ai un travail qui concerne directement la satisfaction du client avec des fonctions transverses. Du coup, Guillaume peut s’adonner à différentes tâches. Je fais partie de la direction Marketing, cela lui permet de pouvoir m’accompagner sur différentes missions, c’est ça le but de l’alternance.

Dès son arrivée, je l’ai testé sur des analyses clients dont j’avais besoin, je l’ai formé pour qu’il soit opérationnel là-dessus rapidement. Un alternant est à la fois utile parce qu’il permet de travailler sur des dossiers divers et variés selon ses compétences, et en soutien car il vous aide tout en apprenant. Guillaume me prépare mes analyses clients, je lui donne certaines responsabilités déjà.

Le secret d’un bon duo ? Un bon alternant mais aussi un bon tuteur ! Il faut s’intéresser à tout, s’investir bien sûr, répondre aux attentes de l’entreprise. Il faut savoir prendre des initiatives et être force de proposition quand c’est nécessaire. Guillaume n’est là que depuis février, donc on verra au fil de l’eau comme cela va se passer. En tout cas, il y a du travail dans mon service, au marketing. En tant que tuteur, il faut aussi que je sois disponible pour lui et faire attention à ne pas lui donner de tâches trop répétitives par exemple.

Une journée-type avec mon alternant ? On prend le café ensemble le matin pour faire un plan de chargement des analyses à faire. Guillaume est très autonome, il est là trois jours par semaine. Le mercredi est dédié à une bilatérale pour parler de l’avancement des dossiers. L’après-midi est consacré aux différentes missions, il sait ce qu’il a à faire au jour le jour, il sait que je suis disponible pour des questions même si l’on ne se voit pas. »

 

Lionel FABRE, Responsable Gestion financière et commerciale

CPCU
Alternante : Andréa Raujo, master 2 CCA, en fin d’alternance 2ème année.

« Pour moi, l’alternance doit avoir un seul impératif au départ : le savoir-être. C’est le nerf de la guerre, le pilier d’une bonne alternance en entreprise ! Cela commence par des choses simples, comme prendre le temps de dire bonjour le matin, bien sûr à la personne avec qui vous travaillez, mais aussi à l’ensemble des équipes. Cette nouvelle génération veut tout faire vite, il faut prendre le temps au contraire. C’est déjà une preuve d’humilité, première qualité d’un alternant. Vous travaillez parfois avec des gens proches de la retraite, il faut donc faire attention de ne pas aller trop vite dans les propos ni les propositions. On attend d‘un alternant de l’énergie c’est vrai, mais aussi de l’écoute et qu’il ait envie. Ça, on va le détecter dès l’entretien. Tout ne peut pas être inné bien sûr, c’est notre rôle en tant que tuteur de leur apprendre des choses. Avec Andrea, mon alternante, cela a matché immédiatement. Elle s’est formidablement adaptée dès le départ, a compris les missions, c’est vraiment très satisfaisant. Là elle est en fin de deuxième année, et c’est une excellente alternance pour l’entreprise ! .

Une journée-type se découpe en plusieurs parties : le traditionnel tour de table de dire bonjour à tout le monde. Andrea connaît tous les collaborateurs, elle a travaillé sur de gros dossiers de fournisseurs et d’achats. Je n’étais pas tout le temps-là, du coup elle a été rapidement autonome. Mais avant cela, le tuteur doit passer du temps, beaucoup de temps à former l’alternant, et ce n’est pas toujours évident. On a notre job et il faut s’occuper à plein temps presque d’un jeune qui arrive. C’est pourquoi le duo doit bien fonctionner dès le départ ! La journée va permettre de faire le point aussi sur l’avancement des dossiers, sur le développement des missions, on fait du reporting, de la projection.

Ce soir, je suis venu à l’afterwork pour échanger sur les best practices de chacun en matière d’alternance, voir aussi si j’avais les bonnes données en main. Echanger avec d’autres entreprises permet de voir si on est nous-mêmes, en tant que tuteurs, sur la bonne voie, et bien sûr aussi, parler de savoir-faire certes, mais surtout de savoir-être ! »

Laetitia MOUSTIE, Directrice Achats et Process

NEXITY
Alternant : Valentin, en alternance depuis un mois.

« Pourquoi ai-je pris un alternant ? Parce que je trouvais ça bien de pouvoir partager des missions avec un jeune et de pouvoir lui donner les clés d’un futur job. C’est pour cela qu’il est intéressant de pouvoir échanger lors d’un afterwork comme celui de Paris School of Business, avec les autres entreprises. il y a beaucoup d’alternance et elles sont toutes différentes ! Il est vraiment très intéressant de voir comment chacun se comporte, donner et trouver des idées, des conseils, des axes d’amélioration aussi. Pour ma part, j’ai un très bon alternant ! Son CV m’avait été transmis par un autre service, j’ai fait venir Valentin en entretien et dès le départ, je l’ai trouvé rigoureux, professionnel et qui semblait s’adapter très rapidement. Qualités indéniables pour un futur alternant ! Il recherchait une alternance en Achats et il me fallait un profil d’une tête bien faite qui avait envie d’apprendre. Nous nous sommes trouvés mutuellement !

J’ai senti dès le début qu’il avait envie d’apprendre, cela fait seulement un mois qu’il est ici, et pour une durée d’un an et demi, mais tout se déroule vraiment bien. Nous fonctionnons de deux manières : il a une très grande autonomie, mais je suis présente immédiatement à la moindre demande ou question de sa part. Je l’accompagne autant que je peux. Il travaille en ce moment sur une refonte complète de l’intranet Achats, il m’a fait des propositions dans ce sens, a créé déjà des bannières et nous évoluons sur ce projet ensemble. J’attends ses idées.

En tant que tuteur, il faut être présent. On ne peut pas juste prendre un alternant et disparaître ! De l’autonomie oui, mais il faut être disponible. Le jeune est là pour apprendre avant tout. Je l’ai déjà emmené sur un chantier de promotion immobilière. C’est très important de se confronter au terrain pour comprendre les dossiers et de les traiter. Nous faisons un point d’une heure tous les quinze jours avec Valentin. Il sait toujours où me joindre s’il a le moindre problème. il travaille à fond sur ses missions, j’en suis très contente ! On co-anime les debriefs, mais il travaille souvent seul sur les fiches d’achats, les rendez-vous fournisseurs… Bien sûr, mon idée est de le recruter à l’issue de l’alternance ! C’est le but en fait ! L’alternance pour lui est une réelle opportunité d’avoir de vraies missions en entreprise durant ses études, et nous entreprise, d’avoir un profil que l’on peut former à nos métiers et garder l’alternant, s’il assure à 100%, comme c’est le cas aujourd’hui avec Valentin. »

 

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